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Steve Conte - The Concrete Jangle




Steve Conte, rocker New-Yorkais, qu'on a connu chez les New York Dolls reformés, s'est accoquiné avec Andy Partridge pour ce nouvel album, ou tout du moins pour la moitié d'un album. L'alchimie entre les deux fonctionne très bien. "Fourth of july" qui ouvre cet album est le parfait mariage entre la powerpop de Conte et la touche de pop psychédélique apportée par Partridge. "Hey hey hey (aren't you the one") à l'allure d'un rock classique confirme que l'on est sur un album de très bonne facture, Conte excellant à tisser des guitares racées et efficaces. "We like it" et ses nombreux guests officiant aux choeurs continue dans cette même veine du morceau nouveau fonctionnant comme un vieux classique éprouvé. "Shoot out the stars" groove et propose des guitares à l'envers. Traitement psychédélique sur la voix de "one last bell", où il me semble sentir un peu plus l'Andy Partridge caché dedans (Ces trompettes , cette allure, ce mellotron, cette voix flangée, ces voix en cascade sur le final qu'on pense hérités d'XTC ou de son double pyschédélique the Dukes of Stratosphear). "Motor city love machine" sautillant, "All tied up" ballade classique se suivent jusqu'à ce "Decomposing a song for you" qui doit quelque chose aux Zombies, avant que "Girl with no name" ne replace l'album sur les rails du rock'n roll avant que la très belle ballade " I dream her" ne l'achève sur le sentiment d'avoir un album très travaillé, variant entre psychédélisme et rock'n roll mais surtout remarquablement interprété et construit.





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